Lectures

Les livres qu’on choisit de lire disent-ils quelque chose de nous ? En tout cas, voici quelques mots sur mes lectures récentes et actuelles.

  • Lénine

    Bénéficiant de l’ouverture récente des archives soviétiques, la biographie de Robert Service, écrite en 1999, aurait pu apporter un éclairage nouveau sur les motivations profondes de Lénine, fossoyeur du socialisme émancipateur. Ce n’est pas le cas.

  • L’arc-en-ciel de verre

    Le dix-huitième roman de la série Dave Robicheaux marque le retour à la Louisiane après une escapade dans le Montana. S’il reste classique dans sa construction, The Glass Raimbow marque le retour des hallucinations de Robicheaux, comme Dans la brume électrique.

  • Brut

    Dans une Norvège futuriste et gavée de pétrole, les conséquences ravageuses de l’abondance, de la xénophobie et de la vertu protestantes. Un premier roman tonique et plus politique qu’il n’y parait.

  • Chronique d’hiver

    Dans la veine autobiographique de L’invention de la solitude et du Diable par la queue, Paul Auster se raconte sous un angle original, celui de son corps. Une chronique du temps qui passe à la fois tendre et sans concession.

  • Ils vivent la nuit

    Suite du magnifique Un pays à l’aube, le dernier roman de Dennis Lehane plonge son intrigue dans les années 20 aux Etats-Unis, quand la Prohibition permettait l’expansion de la Mafia.

  • Internet rend-il bête ?

    L’auteur du blog Rough Type, le journaliste Nicholas Carr, s’interroge sur les conséquences d’Internet sur notre façon de réfléchir et d’utiliser notre cerveau, dans un essai très riche qui place les outils de la connaissance dans une perspective historique.

  • 22/11/63

    Avec un roman fleuve dont l’assassinat de Kennedy n’est au fond qu’un prétexte, Stephen King fait de la littérature une prodigieuse machine à remonter le temps pour expédier un autre lui-même au début des années soixante.

  • Dans le jardin de la bête

    Un an de la vie quotidienne de l’ambassadeur étatsunien William Dodd et sa petite famille raconté par Erik Larson dans une forme littéraire hybride entre le roman et l’essai historique, mais où tout est vrai. C’était à Berlin, en 1933-34, près du Tiergarten.

  • Le monde à l’endroit

    Roman contemplatif s’offrant des incursions dans la guerre de Sécession, le Monde à l’endroit évoque par sa description des paysages des Appalaches et l’empathie avec ses personnages le talent de James Lee Burke.

  • La seconde guerre mondiale

    Au cours d’un recueil magistral de près de mille pages, Antony Beevor confirme qu’il est bien le meilleur historien contemporain de la seconde guerre mondiale. Comme d’habitude, son récit se construit au plus près des anonymes et des vaincus.