Wall-E - commentaires Thumbs up ! 2008-09-06T12:58:22Z https://imaginaires.brunocolombari.fr/Wall-E#comment137 2008-09-06T12:58:22Z <p>Rien à rajouter ... !</p> Le cinéma pop, ça peut aussi être très bien ! 2008-08-30T20:50:35Z https://imaginaires.brunocolombari.fr/Wall-E#comment133 2008-08-30T20:50:35Z <hr class="spip" /> <p>> Quels sont les (vos) chef d'oeuvres du divertissement ?</p> <hr class="spip" /> <p>Alors, je dirais, en vrac ;-) <i>La ruée vers l'or, Les temps modernes, Spartacus, Il était une fois dans l'Ouest, Un monde parfait, l'Empire contre-attaque, Duel, Rencontres du troisième type, Le bon, la brute et le truand</i> et sûrement quelques autres que j'oublie.</p> <p>Entièrement d'accord avec vous sur le fait que nous sommes condamnés à l'insatisfaction du fait de notre regard d'adulte et d'européen, bien que je connaisse nombre d'adultes européens pour qui les disniaiseries, du parc d'attraction au multiplexe, sont le fin du fin de la culture. Ce qui n'empêche pas, à mon avis, la culture pop de toucher parfois au sublime et à l'universel (pas qu'au cinéma bien sûr, c'est aussi vrai en littérature, en musique, etc) quand il y a à la fois une vraie prise de risque, un second degré désabusé et un vrai respect pour l'intelligence du spectateur.</p> <p>Quand Spielberg tourne <i>Duel</i> pour la télé, il ne sait sûrement pas qu'il est en train de faire le meilleur film de sa carrière (de mon point de vue, je n'ai d'ailleurs plus vu de film de Spielberg depuis longtemps, la <i>Liste de Schindler</i> je dirais), mais il y met tout ce qu'il peut, il se donne une liberté totale malgré son manque de moyens matériels (ou grâce à ?) et sa créativité est sans limite. C'est du cinéma pop sans aucun doute, mais d'une puissance et d'une subtilité extraordinaires, 36 ans après.</p> <p>Donc je dirais qu'aux vrais créateurs, rien n'est impossible.</p> Malédiction du pop cinéma 2008-08-30T13:36:05Z https://imaginaires.brunocolombari.fr/Wall-E#comment132 2008-08-30T13:36:05Z <p>En fait, une fois le film tout à fait décanté, je suis tout à fait d'accord avec vous.</p> <p>Ce que j'impliquais en parlant des conditions de production hollywoodiennes, c'est que de tels projets, malgré toutes leurs promesses, ne peuvent qu'être rattrapés à un moment ou à un autre par la pesanteur du divertissement de masse. Celle qui impose de rendre les choses claires pour tout le monde, ou encore d'éviter toute prise de risque... je souhaitais pointer le fait qu'en contemplant de tels films nous ne soyons condamnés à l'insatisfaction, séance après séance, à la fois parce que nous sommes adultes et ... européens ? Je n'en veux pas à Pixar car ce symptôme que vous évoquiez (avec finesse, concernant WallE) appartient au fond à toutes les oeuvres de divertissement hollywoodien, qu'elles soient long-métrages d'animation ou film de super-héros. Vouloir - souhaiter - rêver - les étirer hors de leurs limites revient à revisiter le mythe de Sisyphe... Les WallE ne seront jamais des Valse avec Bachir :-).</p> <p>A moins de considérer le cinéma pop comme autant digne d'intérêt que le cinéma d'art et d'essai, et donc lui aussi porteur d'oeuvres phares - ce que la critique actuelle vient à valider petit à petit : lire les critiques sur Batman, et cet article : « Le nouvel âge d'or du cinéma » à cette adresse <a href="http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2008/feb/01/film.filmnews" class="spip_out" rel='nofollow external'>http://www.guardian.co.uk/commentis...</a></p> <p>Quels sont les (vos) chef d'oeuvres du divertissement ?</p> <p><i>Ah oui, et aussi autre chose : ces films où l'on voit la Terre depuis l'espace avec l'Amérique du Nord plein cadre, ça m'énerve de plus en plus. Mais bon, c'est sans doute pour que le public yankee ne confonde pas avec la planète Mars...</i></p> <p>Oui ! Ce qui me fait penser à <i>« une production Disney qui, au passage, pour rappeler les bienfaits d'un paradis perdu d'une humanité regrettée, ne peut s'empêcher de se référer essentiellement à la sacro-sainte culture américaine : au détour d'un plan dans l'espace, nous croisons forcément le drapeau de la bannière étoilée et notre cher Wall-E, dans son antre à la McGyver, a pour film de chevet une comédie… américaine : Hello, Dolly ! de Gene Kelly. Bon sang, pourquoi Wall-E ne peut-il pas faire preuve d'un meilleur goût cinéphile et mater, comme il se doit !, un musical de l'âge d'or du cinéma hollywoodien ou, encore mieux, histoire de dépasser un certain protectionnisme culturel US, une comédie musicale estampillée Jacques Demy ? »</i></p> <p>Voir le lien ci joint.</p> Pas dur. Réaliste. 2008-08-26T06:13:55Z https://imaginaires.brunocolombari.fr/Wall-E#comment130 2008-08-26T06:13:55Z <p>Merci pour ce complément de critique, PokeRouge, en tout cas que je prend comme tel.</p> <p>Ceci étant, quand je vais voir un film, son coût ne m'intéresse pas, de même que lorsque je lis un livre, le nombre d'heures que l'auteur y a passé n'est pas un critère. Ce que j'essaie de traduire en mots, c'est ce que j'ai ressenti pendant la projection, si le film m'a touché, ému, emmené ailleurs, surpris, dérangé...</p> <p>Ce que j'attends d'un film, c'est avant tout qu'il tienne ses promesses, pas qu'il assure le service après-vente. Un film qui tient ses promesses est selon moi un bon film (Valse avec Bashir, par exemple). Un très grand film, c'est quand il va au-delà de ça, au-delà sans doute du projet de départ, quand il est plus grand que ce que le réalisateur voulait faire et qu'il touche à l'universel.</p> <p>J'en veux beaucoup à Pixar, studio très créatif, courageux et plein d'audace, de s'être vendu à Disney. Et je regrette de n'avoir pas vu un Wall-E 100% Pixar.</p> <p>Je n'ai pas parlé dans mon article du court-métrage en ouverture, superbement bien fait et remarquablement pompé sur l'immense Magical Maestro de Tex Avery, lequel, on s'en souvient, avait poussé le vice jusqu'à dessiner un faux cheveu sur l'image pour emmerder les projectionnistes.</p> <p>Ah oui, et aussi autre chose : ces films où l'on voit la Terre depuis l'espace avec l'Amérique du Nord plein cadre, ça m'énerve de plus en plus. Mais bon, c'est sans doute pour que le public yankee ne confonde pas avec la planète Mars...</p> Ne soyez pas si dur ! 2008-08-24T21:02:05Z https://imaginaires.brunocolombari.fr/Wall-E#comment129 2008-08-24T21:02:05Z <p>Et si l'on cessait d'avoir de trop grandes espérances envers le cinéma hollywoodien de masse ? Surtout lorsqu'il s'agit d'un film d'animation pour enfants et familles ?</p> <p>Lorsque vous mettez en chantier des films à 180 millions de dollars (c'est le cas de WallE, et ce sans compter les frais de promo, quelques dizaines de millions en plus) qui emploient des centaines de personnes pendant des mois, vous faites du commerce avant tout... le discours et l'art sont accessoires. Les « oeuvres d'art » (prononcez avec l'accent américain qui veut parler français) y sont bien souvent des accidents industriels... ou des rescapés du système (The Dark Knight, dont j'attends une critique dans vos colonnes).</p> <p>Aussi il faut peut-être - malgré sa pesanteur pour nous, Européens - souligner cette bribe d'embryon de début de critique écolo sociale dans WallE... et rappeler qu'elle est encore trop rare aux USA. Mine de rien, proposer aux américains, en divertissement du samedi soir, un autoportrait de grosses larves (ou couch potato) dans leurs LazyBoy, la gueule plantée dans leurs écrans en sirotant du Coca toute la journée à bord d'un énorme Mall volant... c'est plutôt osé non ? Moi ça m'a fait rire, j'avoue.</p> <p>Dans ce contexte d'interchangeabilité et de fadeur des êtres humains (volontaire ? l'homme devenu un produit comme les autres ?), WallE et Eve sont peut-être humains, trop humains... la question posée à la fin est « les hommes méritent-ils d'être sauvés ? » et la réponse n'est pas évidente, voire même déprimante...</p> <p>Même si, j'en conviens, le parti pris ultime eut été de rendre tout le film muet - chose encore une fois irréalisable pour toutes les raisons pré-citées.</p> <p>Pour terminer : on pourra nous objecter que par ces par des films comme WallE que le public américain lave sa conscience et ses pêchés, par une petite catharsis à 9$ et un happy end avant de reprendre le train train quotidien... raaaaaah !</p>