Alors, planant ce Batman ? Hésitant entre anticapitalisme et écoterrorisme, dénonciation des méthodes de la CIA et glorification de la police, déchéance et triomphe du superhéros, le troisième film de Christopher Nolan manque d’unité.
Découvrir un film en salle, c’est parfois décevant, souvent intéressant, et de temps en temps, c’est inoubliable. Vous pouvez bien entendu, vous aussi, donner votre avis sur les films évoqués ici.
Alors, planant ce Batman ? Hésitant entre anticapitalisme et écoterrorisme, dénonciation des méthodes de la CIA et glorification de la police, déchéance et triomphe du superhéros, le troisième film de Christopher Nolan manque d’unité.
Quatrième opus de la série initiée par Sam Raimi avec Tobey Maguire, Spider-Man ne renouvelle pas fondamentalement le genre (ce n’est pas son intention), mais tisse honorablement sa toile.
D’un réalisme cru et d’une élégance rare, le dernier film de Jacques Audiard croise les trajectoires de deux vies brisées qui tentent de se reconstruire, porté par deux acteurs magnifiques.
Adaptation cinématographique de l’essai de Serge Halimi (publié il y a quinze ans), Les nouveaux chiens de garde tapent fort là où ça fait mal au petit monde médiatique : sa collusion honteuse avec les politiques et les industriels. Tardif, mais salutaire.
Première fiction de cinéma sur Tchernobyl, La terre outragée oscille entre reconstitution scénarisée et documentaire réaliste. Malgré un scénario boîteux, des images saisissantes sur une catastrophe industrielle qui a déclenché la fin du bloc soviétique.
Oubliez l’adaptation suédoise : David Fincher a gagné son pari de faire de Millénium un grand film de cinéma. Avec deux atouts dans sa manche : une bande son imparable et une Lisbeth sublimée par Rooney Mara.
Somptueux film schizophrène, Take shelter traduit en menace météorologique l’insupportable pression que la précarité et la dévastation économique fait peser sur les gens ordinaires. Jeff Nichols marche dans les traces de Terrence Malick.
Film étrange reposant sur les routes nocturnes de Los Angeles et sur les épaules de Ryan Gosling, Drive rentre dans le rang après une splendide première demi-heure. Le reste, concentré d’ultraviolence et de films de truands, est plus classique.
Etrange hommage à la naissance du cinéma et à Georges Méliès, le Hugo Cabret de Martin Scorsese est un film à la fois ambitieux et inabouti, visuellement splendide et scénaristiquement bancal.
En endossant le rôle du capitaine Legorjus, Mathieu Kassovitz s’est attaqué à l’ultime drame de la cohabitation Chirac-Mitterrand, une histoire désespérante racontée avec talent.