Adaptation grand écran d’une mini-série japonaise, Shokuzai part d’un fait divers traumatique et explore ses conséquences quinze ans plus tard sur cinq femmes, les quatre amies de la victime et la mère de celle-ci. Labyrinthique et passionnant.
Découvrir un film en salle, c’est parfois décevant, souvent intéressant, et de temps en temps, c’est inoubliable. Vous pouvez bien entendu, vous aussi, donner votre avis sur les films évoqués ici.
Adaptation grand écran d’une mini-série japonaise, Shokuzai part d’un fait divers traumatique et explore ses conséquences quinze ans plus tard sur cinq femmes, les quatre amies de la victime et la mère de celle-ci. Labyrinthique et passionnant.
Le jury cannois avait donné la Palme d’or non seulement à Abdelatif Kechiche, mais aussi aux deux actrices. Adèle Exarchopoulos, qui explose tout sur son passage, la mérite amplement en tout cas.
Prodigieux space opera en apesanteur baigné par le bleu-vert de la Terre, Gravity est une très bonne surprise. La preuve qu’il est possible de faire du grand cinéma en respectant les spectateurs.
Pas de 3D, pas de monstres marins et de robots de vingt étages, pas de vampires et pas d’effets spéciaux, même pas de couleur : c’est Frances Ha, film aérien et subtil qui semble échappé des sixties.
On s’attendait à un film-réquisitoire contre le gaz de schiste et on découvre un classique du cinéma au scénario finalement plutôt retors, où les choix de vie sont plus importants que les questions environnementales.
Deux heures sur les traces d’Ip Man, grand maître du kung-fu qui finit sa carrière en initiant Bruce Lee : Wong Kar Wai dessine un hommage au cinéma (vertical et horizontal, temps suspendu et mouvement) et à un de ses maîtres, Sergio Leone.
En 1980, Michael Cimino prend tous les risques avec un film-fleuve qui démolit le mythe américain et se fait casser en retour. Trente-trois ans plus tard, il ressort dans sa version d’origine (3h30), et prend toute sa dimension.
Après Entre les murs, Laurent Cantet a choisi d’adapter un roman de Joyce Carol Oates, Foxfire. Une épopée féministe et contestataire dans l’Amérique des années cinquante primée à Gardanne en novembre.
Film troublant sur l’inspiration, la frontière entre réalité et fiction, la transmission et le voyeurisme, Dans la maison est du pur Ozon, y compris dans ses défauts et son maniérisme.
Treize ans après Festen, Thomas Vinterberg frappe très fort avec un film où la violence d’une communauté villageoise sur un homme accusé à tort ne laisse aucun répit aux spectateurs.