Mettons de côté la Palme d’or, qui n’a jamais été un critère pour distinguer un grand film d’un film raté. Que reste-t-il de l’arbre de vie de Terrence Malick ? Quelques plans fulgurants, des mouvements de caméra flottants, la lumière solaire à contre-jour, et puis c’est tout. Aussi hermétique qu’une œuvre d’art contemporain, aussi pompeux qu’un évangile, le film de Terrence Malick désoriente, décourage et déçoit.